


Si les accidents de travail, les maladies professionnelles sont bien identifiés et reconnus, il n'en est pas de même pour les pathologies de la sphère pelvi-périnéale (fuites urinaires, urgence mictionnelle, descente d'organes...) appelées plus communément "spécificités féminines". Elles touchent la femme jeune dès 20 ans et en bonne santé.
Mais qu' en est-il de la prévention spécifique au féminin ?
Parlons en...
A l'heure actuelle, les spécificités féminines ne sont pas prises en considération dans le monde du travail voire ignorées. Le monde du sport commence à s'y intéresser en faisant modifier les entrainements chez les sportives .
Un certain nombre de femmes exerçant dans divers secteurs d'activités où le port de charges, la mobilisation des personnes, la station debout prolongée ou tout simplement être assise au bureau n'ont pas conscience des risques encourus et des répercutions non négligeables sur leur sphère pelvi-périnéale.
L'information et surtout la prévention font donc cruellement défaut.
L'anatomie féminine présente des particularités méconnues qui sont une réalité mais pas une fatalité pour celles qui ont été confrontées ou qui sont confrontées à ce type d'handicap très invalidant tant physiquement que psychologiquement. L'allongement de la durée de vie impose une prise en charge globale de la santé de la femme.
Certaines professions étant plus à risque que d'autres, les femmes sont donc d'autant plus exposées à ces pathologies pelvi-périnéales.
L’absentéisme, l'inaptitude au travail peuvent s'expliquer entre autres par ces gènes fonctionnelles mal identifiées.
Alors, mettre en place dans son entreprise, sa structure, son établissement, des ateliers de prévention spécifique c'est être soucieuse(x) de la qualité de vie au travail et engagée(é) auprès de son personnel féminin :
Agissons ensemble...